Après le bref passage aux frontières de Gobie, je reprends les pistes. De grandes lignes droites à travers les plaines qui me permettent d'avoir une vitesse de croisière de 90km/h.
Oui mais voilà, il y a des pièges. Après avoir évité quelques rochers qui dépassent du sol, c'est le choc :
Après ce petit contretemps, où j'ai pu bricolé quelque chose, la piste a commencée à devenir vraiment costaud.
Les 5 jours avant mon passage, il a plu, la piste est donc inondée par endroit, et les flaques d'eau sont en réalité des trous.
Dans un passage complètement inondé, j'ai voulu contourner par les collines... Quelle bonne idée ! Après avoir fait 50 mètres dans la boue, je me suis enlisé... Une heure et demi pour sortir de là !
Au moment ou j'en sors enfin après avoir réussi à faire demi-tour, 5 motards Russes arrivent de l'autre coté de l'obstacle, pensant que je venais de passer, l'un d'eux s'y aventure !
Je lui fait de grand signes pour lui faire comprendre que ce n'est pas possible et que j'essaie d'aller de l'autre coté. Il s'arrête à temps.
On discute pendant une heure, chacun va repérer les lieux à 1km à la ronde pour voir s'il y a un passage... Rien... Ils sont frileux.
Finalement, je me décide ! Autant tenter le coup tant qu'il y a du monde. Et puis si j'y arrive, ils pourront le faire aussi.
Je prends le centre de la piste, avec de la vitesse, ça devrait passer !
Par la suite, le terrain devient encore plus cabossé, mon rack arrière (support des caisses) me lâche. Réparation au fil de fer pour faire tenir le tout jusqu'à la prochaine ville, Altay, ou je trouve le mécanicien officiel du Mongol Rally !
Mécanique mongole : à la soudure, il me refait la béquille et le rack. Après 2 jours, je peux repartir !